» La compositrice s’empare des visions de l’univers d’Hildegarde von Bingen qui avait, au XIIème siècle déjà, la conviction que la terre était ronde: « Je vis une immense sphère/Ayant à sa partie extérieure un cercle de lumière étincelante ». L’écriture des voix et des instruments s’inscrit dans un mouvement circulaire souvent spectaculaire dont l’électronique accuse l’effet de cinétique. L’alliage subtil des timbres et l’utilisation efficace des percussions résonnantes, via la magie électronique, suggèrent admirablement les spirales ascensionnelles et autres tourbillons de vent décrits par la poétesse dans ses visions. »
Michèle Tosi Resmusica.com