CD Times  » L’oeuvre pour orchestre »

… Le discours anguleux, ponctué par des ruptures et des impacts que cette rétrospective incite à considérer comme des constantes, passe dans la Ligne d’ombre par le filtre d’une plus grande économie de moyens. De cette sobriété naît une force expressive plus impressionnante encore, alimentée par un cortèges de figures qui, évoluant sur un fond faussement statique, poussent inexorablement vers un climax. On ne pourra qu’être frappé par une autre constante: les fins très ténues avec lesquelles Edith Canat de Chizy, dans un geste particulièrement élégant, s’efface après avoir affirmé.

 Pierre Rigaudière

Diapason.