Falaises

Mirecourt (France)
Rencontres Musicales Internationales de Mirecourt, Salle Rio
Marianne Piketty et Christian Altenburger (vl), Françoise Gnéri (vla), Patrick Demenga et Ophélie Gaillard

Tiempo

Mirecourt (France)
Rencontres Musicales Internationales de Mirecourt, Salle Rio
Marianne Piketty et Christian Altenburger (vl), Françoise Gnéri (vla), Patrick Demenga et Ophélie Gaillard

Cinq miniatures

Cinq miniatures pour violon et piano ( d’après cinq aikai). Création aux 5è Rencontres Internationales de Mirecourt par Marianne Piketty et Dana Ciocarlie.

 

Concerto

Le 22 Octobre 2013, création de Drift concerto pour clarinette par l’Orchestre National de Lille et le clarinettiste Paul meyer. Direction Roberto Rizzi-Brignoli. Ce concert sera diffusé en direct sur France-Musique.

Kyrie

Création le 22 Octobre 2013 par la Maîtrise de Notre-Dame à Notre-Dame de Paris.

Drift

le 22 Octobre 2013, création de Drift concerto pour clarinette par l’Orchestre National de Lille et le clarinettiste Paul Meyer, direction Roberto Rizzi-Brignoli dans la salle du Nouveau Siècle. Concert diffusé en direct sur France-Musique.

Concert repris à Lille les 23 et 24 Octobre.

Radio

Le 15 Septembre 2013, participation à l’émission le Jour d’Avant de Rodolphe Bruneau-Boulmier sur France-Musique.

Le 16 Septembre à 20h sur France-Musique, retransmission du concert de l’Ensemble Court-Circuit du 6 Septembre avec Pluie, Vapeur, Vitesse.

Concert Unesco

 Le 8 Mars 2013,le Quatuor à cordes n°1 Vivere d’Edith Canat de Chizy sera interprété par le Quatuor Ardeo à la grande Salle de l’Unesco à 20h. ce concert en partenariat entre Radio-France et la Radio Suédoise sera diffusé en direct sur France-Musique.

Jury Fondation BBVA

Edith Canat de Chizy a présidé à Madrid le jury de la Fondation BBVA pour la section Contemporary Music. Le prix a été attribué à Pierre Boulez.

Syncrétisme

EN 2005, Edith Canat de Chizy entrait à l’Institut de France par la grande porte. Première femme élue à la section musicale de l’Académie des beaux-arts, elle trouvait ainsi une manière de consécration… balayée d’un revers de main de sa part pour tout ce qui pourrait relever de l’anecdote. Compositeur (ne surtout pas dire « compositrice ») à l’aise avec l’orchestre (en témoignent plusieurs « résidences » auprès des phalanges symphoniques, de Besançon à Lyon), Edith Canat de Chizy sert la forme orchestrale, parfois sous le biais concertant, afin de développer des correspondances musicales avec d’autres formes d’art.

Pour autant, pas question de lui coller une étiquette « figuraliste » ou « illustrative ». Et pas davantage celle de « mystique ». Si le sacré la fascine, elle refuse tout amalgame avec la « spiritualité New Age » qui fait florès depuis un certain temps. La peinture (Nicolas de Staël à l’origine du concerto pour alto Les Rayons du jour), la philosophie (Heidegger) et la poésie (Philippe Jacottet) offrent souvent l’idée première d’un parcours que chacun doit imaginer à sa façon. Imaginer : le mot-clé de la création selon Canat de Chizy.

Formée au Conservatoire de Paris, à une époque « où le langage prenait le pas sur l’imagination », la musicienne a appris la liberté au contact de Maurice Ohana, assumant son goût de l’indépendance loin des chapelles et des écoles. Au point, comme son mentor, d’avoir effectué une traversée du désert ? « Nullement », rétorque la benjamine de l’Institut qui pense être parvenue à réaliser tous ses projets en dépit d’un handicap hérité de son éducation : « attendre qu’on vous propose sans jamais demander de soi-même ».

Davantage sollicitée depuis le début des années 2000, Edith Canat de Chizy se concentre dorénavant sur la composition et l’enseignement (au Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Paris). Elle n’a connu ni crises esthétiques ni changements d’orientation stylistique, et plaide pour une « évolution lente et constante » de l’état de compositeur qui se traduit par l’exploration dans une oeuvre de pistes laissées en suspens dans la précédente. Avec toujours la force motrice d’un questionnement tel que formulé par René Char : « Comment vivre sans inconnu devant soi ? »

C’est au sortir de la classe d’Ivo Malec dans les années 1980 qu’Edith Canat de Chizy, attirée par le médium électroacoustique, a réalisé une pièce pour bande dans les studios du groupe de recherche musicale de Radio France et puis plus rien avant longtemps dans ce domaine. Pourtant, les techniques de l’électroacoustique ont fortement influencé son écriture pour orchestre. Elle effectue aujourd’hui, à l’Ircam, le chemin inverse, partant du modèle instrumental pour guider les transformations électroniques. Née un quart de siècle jour pour jour après Pierre Boulez, soit le 26 mars 1950, Edith Canat de Chizy aura attendu le même laps de temps pour recevoir enfin sa première commande de l’institution boulézienne, Over the Sea, qui sera créée au Théâtre des Bouffes du Nord le 11 juin.

Pierre Gervasoni  Le Monde  31 Mai 2012

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/31/edith-canat-de-chizy-syncretisme_1710186_3208.html#HlYAY6GgCHuGxiwL.99

Décoration

Par décret du 2 Mai 2012 paru au Journal Officiel du 3 Mai 2012, Edith Canat de Chizy a été promue Officier dans l’Ordre National du Mérite.

Colloque CNSM de Lyon

Invitée à participer au Colloque sur l’Orchestration au CNSM de Lyon le 26 Avril 2012.

Grand Prix des Lycéens

L’Oeuvre d’Edith Canat de Chizy Times pour grand orchestre, enregistrée par le label AEON a été sélectionnée pour le Grand Prix des Lycéens en Décembre 2011.

CD Times  » L’oeuvre pour orchestre »

… Le discours anguleux, ponctué par des ruptures et des impacts que cette rétrospective incite à considérer comme des constantes, passe dans la Ligne d’ombre par le filtre d’une plus grande économie de moyens. De cette sobriété naît une force expressive plus impressionnante encore, alimentée par un cortèges de figures qui, évoluant sur un fond faussement statique, poussent inexorablement vers un climax. On ne pourra qu’être frappé par une autre constante: les fins très ténues avec lesquelles Edith Canat de Chizy, dans un geste particulièrement élégant, s’efface après avoir affirmé.

 Pierre Rigaudière

Diapason.

L’orchestre comme horizon illimité

Edith Canat de Chizy entrevoit l’orchestre comme un horizon illimité

LE MONDE pour Le Monde.fr | 06.04.2011 à 16h01

Maurice Ohana, son mentor, en avait eu le pressentiment. Edith Canat de Chizy devait siéger à l’Institut de France. Elle fut donc, en 2005, la première femme compositeur à entrer à l’Académie des beaux-arts, où seule Jeanne Moreau l’avait précédée en tant que représentante du beau sexe.

Quel intérêt y a-t-elle trouvée ? « Celui de développer des échanges avec des artistes autres que musiciens », confie la benjamine des éminences réunies sous la Coupole. Dans la droite ligne d’une démarche créatrice qui l’a toujours conduite à puiser son inspiration dans la poésie ou la peinture.

Pierre d’éclair, entendue à Lyon le 2 avril, emprunte ainsi son titre à René Char, dont Edith Canat de Chizy fait sien le questionnement majeur : « Comment vivre sans inconnu devant soi ? ». A 56 ans, elle a déjà livré un bon nombre de partitions issues de cette interrogation fertile sans jamais verser dans une écriture illustrative.

« Je me garde bien d’avoir des intentions figuralistes et je cultive l’imaginaire né de la rencontre entre les arts en laissant l’auditeur libre de son écoute », confirme l’auteur d’un concerto pour alto, Les Rayons du jour, inspiré de la palette de Nicolas de Staël ou d’une pièce d’orchestre, De noche, mise en relation avec un poème de Jean de la Croix.

Les étiquettes de « mysticisme » ou de « spiritualité » ont donc beaucoup servi pour labelliser la musique d’Edith Canat de Chizy. Beaucoup trop à son sens. Sans parler de la notion de sacré, qu’elle ne revendique que sous sa forme la plus large. « Le sacré, c’est ce qui nous dépasse« , assure-t-elle en renvoyant à la « définition du dictionnaire ».

ACADÉMICIENNE NULLEMENT ACADÉMIQUE

Cette sensation compte indéniablement parmi les effets produits sur l’auditeur par la musique d’une académicienne nullement académique. Ni rétrograde, ni progressiste, le langage d’Edith de Canat de Chizy tend à faire parler la matière dans une dimension inédite. Chacune de ses œuvres d’importance s’apparente à un parcours de la Création. Un univers prend forme dans les sons.

Pierre d’éclair débute par un foudroyant glissando de tam-tam, bruit irradiant que prolongent les cordes par ricochets brouillés. La dualité de l’œuvre – résumée par son titre – est caractéristique du style d’Edith Canat de Chizy, qui a une façon de s’imposer (ici, de s’abattre) et de se retirer (plus loin, de se répandre) à nulle autre pareille. L’auditeur doit à la fois lever les yeux –comme pour voir ce qui le dépasse- et tendre l’oreille, pour saisir l’indistinct qui l’attire. La « fulgurance et l’immobilité », à la base de la présente expression poétique, sont renouvelées avec soin mais les séquences de transition entre ces deux pôles sont aussi dosées avec efficacité.

Pierre d’éclair apparaît sans conteste comme la plus belle pièce pour grand orchestre écrite à ce jour par Edith Canat de Chizy, les autres étant réunies sur un CD que vient de publier le label Aeon. L’effectif symphonique se présente assurément au compositeur, selon ses propres termes, « comme l’horizon illimité » dont René Char prône la nécessité pour tout artiste. Aboutissement d’un an de résidence à l’Orchestre national de Lyon, Pierre d’éclair témoigne aussi du rayonnement des musiciens placés sous la baguette d’Ilan Volkov.

Pierre Gervasoni


Pierre d’éclair (création) par l’Orchestre national de Lyon, Ilan Volkov (direction)


 

Master-Classe

Master-Class d’Edith Canat de Chizy à la Musik Hochschule de Hambourg (Allemagne).

Festival de Besançon

Edith Canat de Chizy sera l’invitée d’honneur du Festival de Besançon 2009. Elle fera partie du jury de sélection du Concours International des jeunes chefs d’orchestre. Plusieurs de ses oeuvres seront jouées à cette occasion dont l’oeuvre imposée pour la finale du concours, « Times » pour grand orchestre, qui sera créée le 19 Septembre par le BBC Symphony Orchestra.

Conférence à Pékin

Edith Canat de Chizy a été invitée par l’Académie des Arts de Chine pour faire une conférence sur la musique occidentale au xxè siècle du 20 au 26 Avril 2009.

Présidence

Edith Canat de Chizy a été élue présidente de la Commission de la Musique Symphonique de la SACEM.

Séjour en Chine

Edith Canat de Chizy a été invitée du 3 au 12 Octobre 2008 par l’Académie des Arts de Chine pour un dialogue culturel entre l’Académie des Arts de Chine et l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France.

Résidence Festival de Besançon

Edith Canat de Chizy sera en résidence au Festival de Besançon de Septembre 2008 à Septembre 2009.Il lui est entre autres passé commande de la pièce imposée à la finale du Concours International des Jeunes Chefs d’Orchestre qui sera interprétée par le BBC Symphony Orchestra. Elle sera également membre du jury de ce concours.

Légion d’Honneur remise

La Ministre de la Culture Christine Albanel a remis à Edith Canat de Chizy le 4 Juin 2008 la décoration de Chevalier de la légion d’Honneur dans les salons du Ministère de la Culture, 3, rue de Valois.

Livre d’entretiens

Parution d » Entre nécessité et liberté », livre d’entretiens d’Edith Canat de Chizy avec François Porcile.
Un DVD intitulé  » Le geste et l’écriture » est offert avec le livre.

Péniche Opéra

Concert-rencontre avec Edith Canat de Chizy à la Péniche Opéra avec l’Ensemble Calliopée et la création de la « Prière de Christophe Colomb »

Concert-rencontre

Messe brève de l’Ascension et Véga par le Choeur Britten, Loïc Mallié (orgue), Nicole Corti (direction). Evocation par Edith Canat de Chizy de l’ensemble de sa démarche de composition et présentation des oeuvres du disque « Livre d’heures ». Eglise Saint-Antoine des Quinze-Vingts, Paris 12e, 20h30.

Création de Heaven

Création de Heaven, sur un poème d’Emily Dickinson, pour choeur mixte SATB et quatuor de saxophones. Création par l’Ensemble Soli-Tutti et le Quatuor Raschèr, direction Denis Gautheyrie, dans le cadre de Densité 93. 27/03, 20h30 : Eglise de la Sainte Famille, Le Pré Saint-Gervais. 28/03, 20h30 : Chapelle du Musée d’art de d’histoire, Saint-Denis. 30/03, 15h30 : Palais des fêtes, Romainville. 31/03, 20h30 : Eglise des Blancs-Manteaux, Paris.

Nouveauté filmographique

Couleurs d’orchestre. Réalisation Marie-Claude Treilhou, durée 130′. Production Les films d’ici, avec le soutien du Centre National de la Cinématographie et de la SACEM. Dans ce portrait de l’Orchestre de Paris, une longue séquence est consacrée aux répétitions de la création des Rayons du jour, en janvier-février 2005. Sorties en salles : 19 mars 2008.

Création de Burning

Création de Burning d’après un poème de William Butler Yeats, pour clarinette, piano, violon et violoncelle. Au Carré Saint-Vincent, Orléans, dans le cadre du Concours International de Piano.

Légion d’Honneur nomination

Edith Canat de Chizy a été nommée Chevalier de la Légion d’Honneur par le Président Nicolas Sarkozy le 30 Janvier 2008

Emission sur France-Musique

« Le Bel Aujourd’hui » Emission de Jean-Pierre Derrien le 15 Janvier 2007 à 00h à propos de Corazon Loco

Création de COrazon Loco

Création de Corazon Loco, spectacle chorégraphique de Blanca Li avec l’Ensemble Sequenza 9.3.Musique d’Edith Canat de Chizy.
Au Théâtre National de Chaillot du 18 au 28 Janvier 2007.

Emission sur France Culture à 22h15

« A nouveau la musique », émission de Gérard Gromer le 15 Octobre 2006.
Edith Canat de Chizy: master classe avec le Nederlands Kamerkoor, dans le cadre du festival Automne en Normandie.

Académie des Beaux Arts

Elue en 2005 à l’Académie des Beaux-Arts, Edith CANAT DE CHIZY (née le 26 mars 1950) est la première femme compositeur à entrer à l’Institut de France.
Elle y occupe le siège de Jean-Yves DANIEL-LESUR, qui fut le seul professeur de Maurice OHANA, maître d’Edith CANAT DE CHIZY.
Son installation a eu lieu le mercredi 14 décembre 2005 à 15 heures 30 sous la Coupole de l’Institut de France.
A l’issue de cette cérémonie, Christophe GIRARD, maire-adjoint de Paris chargé de la Culture, lui a remis son emblème d’académicienne.
Cliquez ici pour voir les photos

Emission sur France Culture

A l’occasion de son élection à l’Académie des Beaux-Arts, Edith Canat de Chizy est invitée par Cécile Gilly dans son émission Impulsions-1, sur France Culture. « La compositrice Edith Canat de Chizy à l’Académie des Beaux-Arts », samedi 28 janvier à 14h45.

Emission de radio Radio Classique

A l’occasion de son élection à l’Académie des Beaux-Arts et à la veille de son installation, Radio Classique invite Edith CANAT DE CHIZY, mardi 13 décembre 2005 à 21h, pour l’émission XXe-XXIe siècle : Edith Canat de Chizy : un langague singulier.

Récompense

Le Coup de Coeur de l’Académie Charles Cros a été décerné à Edith Canat de Chizy et François Porcile pour leur ouvrage commun, la biographie de Maurice Ohana, parue en avril 2005 chez Fayard.
Le prix leur sera remis le 9 novembre 2005 à 18h à la Salle Stravinsky de l’Ircam (1 place Igor Stravinsky, Paris 4e)

Portrait sur Mezzo

Le portrait d’Edith Canat de Chizy, « Les voix de l’imaginaire », documentaire de François Porcile (2001) sera diffusé sur la chaîne Mezzo, le 15 août à 20h50.
Il sera rediffusé mardi 16 août à 13h45, jeudi 25 août à 10h et mardi 30 août à 04h05.

Distinction

Edith CANAT de CHIZY a été élue le 19 janvier à l’Académie des Beaux-Arts dans la section de composition musicale, au fauteuil précédemment occupé par Daniel-Lesur.
L’Académie des Beaux-Arts a pour vocation de contribuer à la défense et à l’illustration du patrimoine artistique de la France, ainsi qu’à son développement, dans le pluralisme des expressions. À ce titre, elle veille à la sensibilisation aux arts dans l’enseignement général et à la qualité de l’enseignement dans les écoles spécialisées. Elle concourt au développement des relations artistiques internationales en établissant des rapports de coopération et d’échanges.

Editions

La biographie du compositeur Maurice Ohana co-écrite par Edith Canat de Chizy et le musicologue François Porcile est sortie en librairie : Maurice Ohana chez Fayard.

Retransmission radio

Falaises, quintette pour quatuor à cordes et violoncelle principal, par le Quatuor Ebène et Romain Gariou, violoncelle, le mardi 19 avril 2005 à 10h00 dans le cadre de l’émission Prima la musica sur France Musiques.
Retransmission du concert du 26 mars 2005, au Prieuré de Saint Cosme. Présentation Martin Kaltenecker.

Emission télévisée

L’émission « Musiques » sur LCI à propos d’Edith Canat de Chizy.
Samedi 12 février à 14:10
Rediffusions : le 12/02 à 20:40 – 04:40 – 05:10
et dimanche 13/02 à 10:40 et 17:10

Séminaire

Le département Arts-Musique de l’Université d’Evry organise mardi 15 février 2005 à partir de 13h30 une journée d’étude, proposée par André Lischke, maître de conférences au département, sur un double thème: Maurice Ohana et sa descendance musicale, et l’oeuvre d’Edith Canat de Chizy. François Porcile et E. Canat de Chizy présenteront la vie, la personnalité et l’oeuvre de Maurice Ohana. Le compositeur Nicolas Zourabichvili évoquera ce que lui a apporté son amitié avec Ohana. La seconde partie de la manifestation sera entièrement consacrée aux oeuvres d’Edith Canat de Chizy, en dialogue avec Sylviane Falcinelli, musicologue.

Partition pour Nicolas de Staël

Disciple de Maurice Ohana, Edith Canat de Chizy libre ici une œuvre de rigueur et de tempérament.

Gérard DAHAN
Libération

Correspondances picturales

La prochaine création d’Edith Canat de Chizy, Les rayons du jour, concerto pour alto, commande de l’Orchestre de Paris, s’inspire du peintre Nicolas de Staël. Non seulement l’oeuvre a pour titre une de ses toiles de 1944, mais à chacune des trois parties du concerto correspond un tableau du peintre :
La première partie « Déchirure » s’inspire de « Casse lumière » , la seconde « Mouvement » correspond à Agrigente et la troisième partie « Transparence » se réfère au tableau Le Fort carré d’Antibes.

A propos des Rayons du jour

Ce superbe concerto ne comporte aucun effet gratuit et triomphe grâce au jeu caressant de l’altiste portugaise Ana-Bela Chavès.

Pierre Gervasoni
Le Monde

Au service de l’alto

Son concerto séduit par son raffinement très français, son élégance harmonique et le caractère évocateur de climats quasi picturaux.

Christian MERLIN
Le Figaro

Emission radiophonique

A l’occasion de la création du concerto pour alto, « Les rayons du jour », commande de l’Orchestre de Paris, Edith Canat de Chizy est l’invité de Jean-Michel Damian pour son émission « Cordes sensibles », samedi 15 janvier, de 15h00 à 18h00. Emission en direct et en public (Studio 106 de la Maison de la radio à Paris, dans la limite des places disponibles).

Création pour l’ensemble Sillages

La création d’Edith Canat de Chizy pour ensemble instrumental, commande de l’Ensemble Sillages, dirigé par Philippe Arrii-Blachette, s’inspire d’un tableau de Turner « Pluie, vapeur, vitesse ».
Retrouvez le tableau sur picturalissime.com et l’article d’Edith Canat de Chizy sur ce tableau.

Distinction SACEM

La Sacem a décerné son Grand Prix de la Musique symphonique 2004 à Edith Canat de Chizy. La cérémonie de remise des prix du palmarès 2004 aura lieu le 2 décembre 2004

Article

Parution d’un article d’Edith Canat de Chizy dans le supplément Telerama du 13 octobre 2004, consacré à Joseph William Turner.
Elle y analyse l’oeuvre du peintre anglais Pluie, Vapeur, Vitesse (1844) en relation avec sa musique. Le tableau est exposé à la National Gallery de Londres.

Emission de radio Cordes Sensibles

A l’occasion de la sortie de son livre Pour la musique contemporaine (chez Fayard), Richard Millet invite Edith Canat de Chizy à participer à l’émission de Jean-Michel Damian, Cordes Sensibles, le samedi 13 novembre de 15h à 18h, en direct et en public (studio 106 de la Maison de la Radio à Paris).

Atelier du Musicien

Alive, le 2e quatuor d’Edith Canat de Chizy, fera l’objet d’un Atlier du musicien, animé et présenté par Jean-Pierre Derrien sur les ondes de France Musiques, le 1er novembre 2004, par le Quatuor Ebene.

Interventions scolaires

En prélude au concert de Musicatreize pour le Festival d’Ile de France, le 24 septembre, Edith Canat de Chizy sera présente dans deux lycées de Paris pour parler de son métier de compositeur. Elle interviendra devant des classes de 1ere et de terminale, option musique, des lycées Boucher (Paris 20e) et Racine (Paris 8e).
Renseignements : Emilie Adine au 01 58 71 01 10

Conférence

A Marseille, rencontre autour d’Emily Dickinson, avec Edith Canat de Chizy et Claire Malroux, traductrice de la poétesse américaine, le 6 octobre. En prélude au concert de Musicatreize du 8 octobre, où Roland Hayrabedian et ses chanteurs interprétreront Quatrains, oeuvre pour 12 voix d’après Emily Dickinson. Renseignements : www.musicatreize.org

Parution discographique Véga

Véga, pour orgue, fait partie du programme discographique pensé par Jean-Christophe Revel, pour ce nouvel opus de la collection Aeon (AECD 0420) : « Passions » par Jean-Christophe REVEL sur l’orgue (restauré) Jean de Joyeuse de la cathédrale d’Auch. Oeuvres de Claudio Merulo, Regis Campo, Louis Couperin, Brice Pauset, Nicolas de Grigny, Gérard Pesson et Bruno Mantovani.

Retransmission radiophonique

Dans le cadre des « concerts » de l’après-midi de France Musiques, retransmission du concert du 28 mars 2004, au Prieuré de Saint Cosme, le vendredi 2 juillet à 15h30 : le quatuor Ebène y donne le 2e quatuor à cordes d’Edith Canat de Chizy, Alive, avec des oeuvres de Spohr, Brahms et Mendelssohn. Jusqu’à 17h. Présentation Françoise Degeorges.

A 50 ans, Edith Canat de Chizy suit un chemin peu frayé

« A 50 ans, Edith Canat de Chizy suit un chemin peu frayé, et même un chemin dont elle dessine le parcours à son seul usage. Sa maîtrise de l’écriture pour cordes crève les yeux, surtout pour le quatuor, mais cela n’est rien. C’est la liberté d’aller où elle veut qui est admirable, d’admettre ses propres détours. Non point son caprice, mais l’enchaînement des images. Tout change constamment, passe du léger au profond, du cauchemar à la lumière (quatuor n°1). Une musique libre, et même libre d’être conceptuelle. »

Jacques Drillon
Le Nouvel Observateur

A propos de Véga

L’écriture organistique est un exercice périlleux dans lequel excellent en premier lieu les praticiens de cet instrument quelque peu compliqué… C’est pourquoi il est rare que des compositeurs non organistes y trouvent leurs marques (ce fut le cas du contrapuntiste Hindemith) ou qu’ils sachent dépasser celles de l’instrument au profit de leur langage (ainsi en fut-il de Schoenberg).
Confrontée à une commande dont il lui fallait transgresser les bornes immédiates (une copie d’orgue du XVIIe siècle français), Edith Canat de Chizy a cherché à recréer la dimension spatiale dont son art consommé de l’orchestration nous offre maints témoignages si personnels ; une respiration quintessenciée se dégage des étagements sonores mystérieux ou irréels, suscités par le poème de Philippe Jacottet « évoquant la voix que se mêle aux étoiles ».
A l’organiste de savoir faire oublier les rigidités de sa mécanique pour souplement épouser des intentions ou des indications qui nous rappellent que la compositrice, à l’origine, est violoniste…

S.F.
Piano Magazine

On reste émerveillé par l’art envoûtant d’Edith Canat de Chizy

« …On reste émerveillé par l’art envoûtant d’Edith Canat de Chizy. Elève de Maurice Ohana et d’Ivo Malec, elle est le parfait exemple de l’indépendance acquise par les créateurs de sa génération – celle de l’après-guerre – vis-à-vis des écoles et des dogmes… »

Pablo Galonce
Le Monde de la Musique

Cette ancienne élève d’Ivo Malec et de Maurice Ohana

« …Cette ancienne élève d’Ivo Malec et de Maurice Ohana invalide depuis quelque temps toute tentative typologique de sa musique. Sur le plan d’une supposée caractéristique féminine, bien sûr, comme sur ceux du langage, sans évolution linéaire et encore moins modernisante, et du style, reconnaissable dans la qualité des mutations plus que dans la permanence de certaines tournures. »

Variations de lumière

« En témoignent Siloel (1992) pour cordes et surtout, Exultet (1995), concerto pour violon d’une irrésistible séduction. Cette page inspirée par la nuit de Pâques se déploie dans un onirisme frémissant et multiplie sans heurts les variations de lumière par la grâce d’une écriture aux composantes intimement liées. Laurent Korcia éclaire mystérieusement l’aventure sensible d’Edith Canat de Chizy, créature dont la consistance ressemble à une multitude de feux follets… »

Pierre Gervasoni
Le Monde

La musique d’Edith Canat de Chizy grise

« …La musique d’Edith Canat de Chizy grise par sa présence physique et spirituelle à la fois. Yell (1985) joue des distorsions orchestrales, multiplie les profondeurs de champ, spatialise les affinités électives entre pupitres. Canciones (1992), pour douze voix, porté par l’extase, se déploie comme une irradiation de l’âme. Exultet (1995), son concerto pour violon, conquiert par sa fièvre vibratile, son énergie joyeuse, son ivresse bondissante, dans laquelle le soliste n’impose pas sa voix, mais apparaît au premier plan comme une irisation de l’orchestre, un feu follet… »

Bernard Mérigaud
Télérama

On goûte cette musique comme une rêverie

« …On goûte cette musique comme une rêverie à travers laquelle l’intégrité céleste semble gagner, comme par contagion, toute notre épaisseur vivante et matérielle… »

Karol Beffa
Classica

Il faut admirer la fluidité

« …Il faut admirer la fluidité, l’équilibre du rapport entre le soliste et l’orchestre, la fermeté architecturale et aussi (surtout ?) le raffinement dans le jeu des timbres et des nuances… »

Jacques Bonnaure
Répertoire

Violoniste de formation

« …Violoniste de formation, Edith Canat de Chizy a une prédilection particulière pour les cordes, dont elle utilise toutes les ressources. Elle a un don précieux, celui de la mélodie… Le concerto pour violon est admirable : il y en a peu dans le répertoire contemporain qui soient dotés d’un tel pouvoir d’envoûtement… »

Jean Roy
Le Monde de la Musique

Ancienne élève de Maurice Ohana

« …Ancienne élève de Maurice Ohana, cet admirateur de Debussy qui a toujours refusé les clans et les chapelles, l’atypique musicienne dépeint avec bonheur un monde de couleurs varié et raffiné… Edith Canat de Chizy travaille son matériau sonore tel le sculpteur appliqué ciselant son bloc de pierre : avec de la méthode et un goût du détail absolu… »

Benoit Fauchet
Diapason

Violoniste de formation, Edith Canat de Chizy

« …Violoniste de formation, Edith Canat de Chizy n’a jamais quitté le monde qui se rattachait à son instrument. Telle en témoigne la production de ses œuvres qui privilégie d’une manière générale la famille des cordes : Sextuor (1982), Trio Hallel (1991), Siloël pour 12 cordes (1992), Exultet, Concerto pour violon et orchestre (1995). Des pièces pédagogiques (Luceat pour 10 violons solistes en 1983 et Nyx pour 3 violons en 1984), aux grandes fresques orchestrales (Yell en 1985 et De Noche en 1991), l’attention portée au travail sur le matériau sonore offert par cette catégorie d’instrument est omniprésente.
C’est à partir de cette couleur de base que semble prendre naissance toute la palette de timbres imaginée par la musicienne, dont l’œuvre pourrait essentiellement être caractérisée par le souci constant du travail des harmonies et de leurs résonances. Aussi Maurice Ohana écrivait-il à propos de la musique d’Édith Canat de Chizy qu’elle « n’a d’autre ambition que de faire aimer cette magie des sons, qui raconte « l’histoire du monde » telle que Debussy la rêvait ».
C’est donc bien par la notion générale de « couleur » que l’on pourra appréhender au mieux l’univers de ce compositeur, qui depuis sa rencontre avec Ivo Malec porte une vive attention à la matière acoustique brute. Pour que cette dernière puisse se charger d’expériences et d’intentions musicales riches, les techniques et les concepts qui règlent son organisation sont volontairement écartés au tout début de l’acte de composition. Ils ne réapparaîtront que plus tard, comme induits par le matériau lui-même. Le résultat de ce cheminement suscite une musique tendant à produire, et à être elle-même, une harmonie entre les sphères technique, pratique et spirituelle de l’individu. Ainsi les grandes œuvres d’Édith Canat de Chizy laissent-elles s’épanouir une entente profonde entre le domaine des sens physiques d’une part, et le monde spirituel — plus qu’intellectuel — d’autre part. »

Corinne Schneider
In Sit’, revue trimestrielle des Editions Henry Lemoine

Edith Canat de Chizy n’écrit jamais pour l’œil

« …Edith Canat de Chizy n’écrit jamais pour l’œil : l’oreille prime tout, mais la parfaite fluidité de ses polyphonies, malgré leur densité impénétrable, témoigne d’une acuité de la perception et d’un contrôle des moyens assez rare… »

Gérard Condé
Le Monde